120 000 patients insulino-traités éligibles au capteur n’en seraient pas pourvus, selon le laboratoire ABBOTT, et ne consultent pas d’endocrinologue diabétologue.
Au delà du « message labo », il y a 2 pertes de chance pour ces patients :

  • celle de ne pas nous rencontrer et
  • celle de ne pas bénéficier du capteur grâce à la première prescription.

Selon les sources du laboratoire et d’après des données officielles, il y a aujourd’hui, en France, environ 500 000 patients DT1 ou DT2 insulino-traités par 3 ou 4 injections, donc relevant de l’indication du FreeStyle Libre.

2 300 000 patients consultent régulièrement un diabétologue et plus de 220 000 patients utilisent le capteur.
Mais 200 000 patients ne voient pas de diabétologues (jamais d’ordonnance venant d’un diabétologue en pharmacie) sur lesquels 80 000 patients ont des capteurs (prescrits par les MG alors qu’ils ne sont pas autorisés à les prescrire au moins en première intention), donc 120 000 patients ne bénéficient pas des conseils d’un diabétologue…

Si nous sommes capables de voir 2 300 000 patients, faisons savoir, à la veille de la journée mondiale du diabète, que nous, libéraux et hospitaliers, pouvons proposer à 120 000 autres patients des conseils et/ou des prescriptions qu’ils seraient en droit de recevoir.

Dr Claude Colas